Jules de Beauregard

JULES DE BEAUREGARD
Fils de Paul et Annie de Beauregard, amis proche de Pierre Giffard, rédacteur en chef de la publication ‘’ Le Petit Journal ‘’, Jules est engagé par le journal comme stagiaire à l’âge de 20 ans. Petit à petit, il devient le reporteur incontournable de cette nouvelle invention : l’automobile et la course auto. Son impartialité et ses connaissances dans ce domaine vont permettre à ses articles et dessins de faire le tour du monde.

Paul & Annie Johnson

PAUL ET ANNIE DE BEAUREGARD
Parents de Jules de Beauregard, aristocrates et propriétaire du Château de Beauregard situé à quelques kilomètres de Blois dans le Loir et Cher.

Pierre Giffard

PIERRE GIFFARD
Rédacteur en chef du ‘’Petit Journal ‘’, organisateur de la première grande course de vélocipèdes au monde en 1891, Pierre Giffard est un farouche opposant à cette nouvelle invention : l’automobile. Malgré tout, sous la pression de son stagiaire Jules de Beauregard, et faisant suite à une polémique avec Emile Levassor, Pierre Giffard va organiser le premier rassemblement de véhicules au monde à Paris, avec une épreuve de régularité et de convivialité entre Paris et Rouen en Juillet 1894.

Emile Bompars

EMILE BOMPARS
Ami de Jules de Beauregard, engagé lui aussi comme stagiaire au ‘’Petit Journal ‘’, Emile Bompars va avoir beaucoup de mal à trouver ses marques au sein du journal. Ne sachant pas réellement quels sont ses centres d’intérêts dans un premier temps, il suit l’actualité mondiale rencontrant Louis Lumière, Alfred Nobel, Von Zepellin, Rudyard Kipling, H.G Wells et bien d’autres. Incidemment grâce à Jules de Beauregard et une petite fille autiste, il va découvrir ce à quoi il lui semble être prédestiné.

Agnés Jacolin

AGNES JACOLIN
Assistante particulière de Pierre Giffard, elle entretient une relation amoureuse discrète avec Jules de Beauregard. Elle est désespérée d’être un jour présentée à la famille de Jules afin d’officialiser leur relation entre elle, roturière, et Jules, de descendance aristocrate

Georges Tipiac

GEORGES TIPIAC
Photographe au sein du ‘’Petit Journal ‘’, il va devenir ‘’ le photographe attitré ‘’ dès la première heure aux côtés de Jules de Beauregard. Il va le suivre dans toutes ses aventures sur les routes du monde entier, visitant les constructeurs automobiles et fixant pour la postérité tous ces personnages haut en couleurs sur ses plaques photographiques.

RENE PANHARD
René Panhard, ingénieur à la base, sera un des acteurs industriels indissociables de l’ère pionnière de l’automobile. Il va commencer sa vie professionnelle comme associé chez Perrin, fabriquant de roue et de machine à bois. En 1889, à la disparition de monsieur Perrin, René Panhard s’associe avec Emile Levassor, un ami de promotion, et commencent ensemble à étudier de plus près cette automobile naissante qui défraye déjà la chronique. La rencontre fortuite de madame Louise Sarazin qui apporte à Emile Levassor les brevets du moteur à explosion Daimler qu’elle détient, va sceller à jamais la voie toute tracée de la nouvelle firme Panhard & Levassor comme constructeur automobile à part entière.

EMILE LEVASSOR
Eminence grise de René Panhard, Emile Levassor va entretenir une relation toute particulière avec Wilhelm Maybach, l’éminence grise de Gottlieb Daimler. Emile, au début, va suivre à la lettre les conseils de son homologie Allemand dès que la firme Panhard & Levassor va officiellement construite en France les moteurs sous licence Daimler. Mais très vite Emile va apporter ses propres modifications aux directives venant de chez Daimler. Au fur et à mesure, il va inventer lui-même des nouvelles pièces, ce qui va lui permettre de gagner la toute première course automobile de vitesse au monde sur un parcours de 1.200 Km, le Paris-Bordeaux-Paris en 1895

LOUISE SARAZIN
Veuve d’Edouard Sarazin, représentant Français des produits de la maison allemande Deutz où a officié Gottlieb Daimler à ses débuts, Louise Sarazin sera à l’origine de la grande aventure de la maison Panhard & Levassor dans le nouveau défi de la fin du 19ème siècle, la locomotion mécanique automobile. A la mort de son mari, elle découvrit être codétentrice des brevets du moteur à explosion qu’Edouard Sarazin possédait conjointement avec Gottlieb Daimler sur la France. Un jour, elle décide d’aller voir son ami Emile Levassor avec tous ces plans et brevets sous le bras. Dès lors, l’histoire est en route

LE COMTE DE DION
Homme politique volubile n’hésitant pas à certains ‘’ coups de gueule ‘’ et homme d’affaires avisé, Le Comte de Dion va très vite s’intéresser à l’automobile mais pariant et investissant plutôt dans la motorisation à vapeur. De toute l’histoire de l’automobile, il sera le premier constructeur industriel français de moteurs à vapeur pour différentes utilisations et applications. Participant du premier rassemblement d’automobiles Paris-Rouen en Juillet 1894.

CARL BENZ
Constructeur automobile Allemand, il aura été le premier à équiper d’un moteur à explosion, une charrette pour des essais puis un tricycle, s’engageant ainsi plus dans la combustion interne et ses développements insoupçonnés que dans les chaudières à vapeur si chères aux constructeurs français. Participant du premier rassemblement d’automobiles Paris-Rouen en Juillet 1894.

BERTHA BENZ
Berta Benz est la femme de Carl Benz mais aussi depuis le début, sa première et principale supportrice dans son désir le plus cher : créer une automobile. Le premier tricycle et son moteur construit, ce dernier au bout de deux ans, Carl Benz ne l’a toujours pas vendu. Berta, femme pleine de ressources, un jour de 1888 décide de partir, à l’insu de son mari, visiter sa mère à Pforzheim à plus de 104 km de leur atelier de Mannheim. Accompagné de ses deux fils, Berta arrivera tant bien que mal, après plusieurs pannes, à rejoindre sa mère. Son exploit sera remarqué et acclamé par tout le monde pendant le parcours et à l’arrivée bien sûr. Très vite les premières commandes pour des tricycles puis des quadricycles affluent de tout le pays. La firme Benz est définitivement lancée.

GOTTLIEB DAIMLER
Jeune ingénieur, Gottlieb Daimler est à Paris en 1860 dans l’espoir de travailler avec Etienne Lenoir, l’inventeur du moteur à gaz, mais très rapidement s’aperçoit que son moteur n’offre que peu d’intérêt. Il se réfugie quelque temps chez Perrin-Panhard qui sera sa première prise de contact avec René Panhard. Après Paris puis Londres pour un bref séjour, Gottlieb Daimler retourne en Allemagne et travaille comme ingénieur chez Deutz avant de fonder sa propre compagnie la Daimler Motoren Gesellschaft en 1886. Auparavant il aura fait embaucher chez Deutz, son ami ingénieur Wilhelm Maybach. Ce dernier va le suivre ensuite dans toutes ses aventures industrielles parsemées, très souvent, d’associations malheureuses ouvrant de très nombreuses polémiques avec ses propres associés. Dissidents de leur propre compagnie la D.M.G, Daimler et Maybach ouvriront un atelier indépendant, sortant des brevets sous des pseudonymes. Par l’action combinée de la Deutz puis de la D.M.G, Daimler sera à nouveau en relation avec René Panhard dont l’entreprise sera devenue entre temps Panhard & Levassor. Cette dernière va alors être à la fois le constructeur physique en France du moteur à explosion système Daimler et son distributeur pour la France et la Belgique.

WILHELM MAYBACH
Eminence grise de Gottlieb Daimler, Wilhelm Maybach sera à l’origine d’une multitude d’inventions pour l’optimisation du moteur à explosion conçu par son associé et acolyte. Introverti, Wilhelm laissera, pendant toutes les années qu’il va passer aux côtés de Gottlieb, ce dernier enregistrer toutes ses propres inventions et demandes de brevets sous son propre nom. Certainement par loyauté et admiration pour son ami de toujours, Wilhelm Maybach ne lui portera pas ombrage envers cette appropriation qui se fera systématique. Wilhelm va se conforter plutôt dans une relation technique avec le français Emile Levassor qui va permettre au moteur système Daimler d’être, dès le début de l’histoire de l’automobile, le moteur à abattre pour beaucoup de ses concurrents.

MONSIEUR OLAF
Dirige l’équipe de détectives qui a la charge de découvrir, pour le compte de Monsieur Daimler, ceux qui commettent des cambriolages au sein de leur usine et poursuivent les voitures équipées des moteurs à explosion, système Daimler, dans les courses automobiles..

 

HANS GUNTHER
Chef d’une organisation criminelle qui, pour le compte de plusieurs commanditaires, doit s’emparer, à tout prix, de plans, de pièces détachés et, si possible, du premier prototype de la voiture qui deviendra la meilleure construite à ce jour, se distinguant dans les premières courses automobiles : la voiture équipée du moteur à explosion système Daimler.

EMILE JELLINEK
Premier Consul de l’Empire Austro-Hongrie pour Nice et Monaco, mais aussi redoutable homme d’affaires, Emile Jellinek passe, à Gottlieb Daimler, une commande spéciale de deux voitures qui seront les toutes premières du constructeur. Alors que cette commande privée était destiné à Emile Jellinek et sa fille, ce dernier s’empresse de les vendre à ses amis et têtes couronnées en villégiature sur la Côte d’Azur. Et c’est le début d’une polémique entre lui, Panhard & Levassor et Gottlieb/Maybach, qui va obliger Gottlieb Daimler, au final, de changer le nom de ses voitures et d’apposer Mercedes sur chacune d’elle en lieu et place de Daimler.

MERCEDES JELLINEK
Fille d’Emile Jellinek et passionnée d’automobiles comme son père, Mercedes va tomber sous le charme et le charisme de Jules de Beauregard. L’utilisation de son prénom par Gottlieb Daimler sur demande de son père, sera ainsi le dénouement d’un imbroglio, très gênant, impliquant Emile Jellinek avec Messieurs Daimler et Maybach qui, tous trois, sont sous la menace d’un procès que veut leur intenter le constructeur automobiles français Panhard & Levassor.